L'objectif de ce projet était de créer une architecture utopique, un lieu de passage ou de vie qui devait répondre à une problématique sociale, écologique ou politique. Car c'est là tout l'intérêt de l'utopie.

J'ai fais le choix de détourner le sujet, et de faire une architecture certes utopique mais qui s'inclue dans un environnement et un monde dystopique. Car il n'y a rien de chimérique à vivre sur une plateforme pétrolière à première vue, mais si ce lieu était l'un des derniers berceaux de l'Humanité, si. D'où le style assez sombre et brut dans les traits et les ombres.

Le choix d'utiliser une plateforme pétrolière n'est pas anodin, j'ai en effet voulu utiliser ce bâtiment qui incarne la consommation et la dystopie écologique que nous risquons de vivre, donnant ainsi une symbolique quelque peu sarcastique à mon projet.

L'une de mes principales inspirations a été les cités jardins d'Ebenezer Howard, qui sont des lieux de vies basé sur l'autogestion et l'auto-suffisance, avec des moyens de production placés au sein de la cité. 
La seconde est le concept du phalanstère, de Charles Fourier, qui est l'étude de l’homme et de ses passions afin de créer un lieu parfait où tout ne serait qu’harmonie, où on ne manquerait de rien, et dont la règle serait celle du partage. Ce qui découle clairement de l'utopie.

J'ai trouvé que l'utopie, du XVIIIe au XXe siècle, ressemblait toujours à un rêve socialiste, j'ai cherché à représenter ce rêve dans un univers en chute libre.